Prendre RDV

06.50.59.11.93

E-mail

contact@emilielambert.com

Lundi et vendredi

9h00 - 19h30

Notre microbiote intestinal est constitué de 100 000 milliards de bactéries (mais aussi virus et champignons) vivant en symbiose majoritairement dans le côlon et répartis selon différents rôles et familles. Un dérèglement de cette précieuse flore peut avoir de multiples conséquences sur la digestion (ballonnements, constipation, diarhées, lenteurs digestives, intolérances alimentaires, etc). Mais que se passe t’il réellement dans les coulisses de nos intestins ?

Les fonctions du microbiote intestinal
  • Elles finalisent la digestion et protègent ainsi du surpoids et des intolérances alimentaires
  • Elles garantissent un système immunitaire performant en activant des voies régulatrices (lymphocytes T régulateurs)
  • Elles nourrissent la paroi intestinale et assurent ainsi son imperméabilité
  • Elles s’opposent à la prolifération d’autres agents pathogènes (comme le candida albicans ou H. pilori)
  • Elles produisent des neurotransmetteurs, tels que la précieuse sérotonine, indispensable au bon fonctionnement digestif et à l’équilibre émotionnel
A chaque mode de vie son microbiote

Il semblerait que le microbiote commence à se constituer dans l’intestin du foetus. Selon le type d’accouchement, il va se diversifier puis évoluer en fonction de l’environnement et de l’alimentation de chacun. On rencontre ainsi 3 « entérotypes », reflet de notre mode de vie:

  • Le type 1 est à dominante Bacteroïdes : régime riche en viande
  • Le type 2 est dominé par l’espèce Prevotella : régime riche en fibres
  • Le type 3 contient davantage de Ruminococcus : régime à base de céréales.

Ainsi, un changement brutal d’alimentation, certains régimes, le stress, la prise d’antibiotiques ou d’huiles essentielles par voie orale peuvent mettre à mal le microbiote. On parle alors de dysbiose.

Dysbiose et naturopathie

Pour rééquilibrer le microbiote intestinal il est nécessaire de réaliser des modifications progressives de l’hygiène de vie afin de laisser un temps d’adaptation aux populations bactériennes. Une alimentation saine et anti-inflammatoire, à base de prébiotiques et d’agents réparateurs de la muqueuse, le choix d’exercices physiques adaptés et de techniques de drainages seront la base d’une prise en charge naturopathique.

La recherche se penche de plus en plus sur les conséquences de la dysbiose. Le liens entre microbiote et de nombreuses maladies chroniques (inflammations, allergies, autoimmunité, dépression chronique, désordres psychiatriques…) est désormais avéré et nul doute que nos bactéries continueront de nous livrer de nombreux secrets dans les années à venir…